Le rôle
du médiateur
Impartial, neutre, indépendant et engagé à une confidentialité totale, le médiateur a pour mission d'établir un terrain d'entente apaisé entre les parties.
Professionnel spécialement formé à la communication et à la gestion de conflit, appuyé sur une méthodologie éprouvée, mêlant bienveillance et autorité, il crée les conditions adéquates à l'échange afin que chacun puisse faire part de son ressenti et de ses attentes, sans risquer de heurter la partie adverse et de rompre le dialogue.
Ainsi le médiateur guide peu à peu les parties vers un diagnostic raisonné et partagé du litige, propre à faire émerger une solution négociée, qu'il favorise en valorisant la créativité et le pragmatisme.
Le médiateur est aussi garant de l'équité de la procédure, aussi bien dans l'expression des revendications que dans l'élaboration de la solution au bénéfice de chaque partie.
Le rôle des
avocats ou conseils
Le médiateur ne se substitue jamais aux avocats ou conseils des parties : au contraire, il est opportun que celles-ci restent accompagnées pendant toute la procédure, aussi bien dans la phase de préparation que dans la phase d'échange.
Les avocats, notamment, attachés à défendre les intérêts de leurs clients, peuvent leur apporter soutien, expertise et recul dans la négociation. Cependant, ils œuvrent ici hors du cadre judiciaire habituel fondé sur l'attaque et la défense…
Il est à noter que les avocats ou conseils restent eux aussi engagés à une totale confidentialité sur la procédure et son issue.
Le rôle
des parties
C'est aux deux parties que revient le rôle clé, car ce sont elles qui expriment leurs ressentis et leurs attentes, font un pas l'une vers l'autre en recevant leurs arguments respectifs, et co-construisent l'issue du conflit.
Un véritable processus de dépassement qui suppose une attitude ouverte et constructive : se résoudre à un compromis est aussi une victoire sur soi !
"Au cours de la médiation, chacun est acteur du processus : le médiateur qui permet de restaurer le dialogue, les conseils qui soutiennent les parties (en particulier les avocats, qui peuvent apporter leur culture juridique), et les parties elles-mêmes qui peuvent faire valoir une dimension plus personnelle. C'est en se fondant sur l'ensemble de ces composantes que la médiation permet une résolution rapide et durable du litige."
1. Évaluation
La prise de contact, avec chaque partie séparément, permet de poser la problématique rencontrée, de tester les dispositions et l'engagement des participants, et ainsi d'évaluer l'opportunité de la médiation, qu'elle soit judiciaire ou conventionnelle.
Le cas échéant est signée une convention de médiation qui précise toutes les modalités de l'intervention : rythme des réunions, modalités pratiques, rémunération et répartition du coût, etc.
Point fondamental : la signature d'un accord de confidentialité, qui engage l'ensemble des intervenants.
2. Préparation
Le médiateur rencontre individuellement chacune des parties, accompagnées de leurs conseils, au cours d'une première séance. L'objectif est de recueillir les paroles et les ressentis, d'analyser le contentieux pour en circonscrire les points les plus litigieux, et de prioriser les attentes et les revendications.
Puis de se projeter dans la rencontre à venir, toujours à haut risque émotionnellement.
Fort de ces échanges, le médiateur peut doser son intervention future en identifiant les points de rupture comme de convergence possibles.
3. Négociation
La rencontre avec la partie adverse ne doit jamais être une confrontation brutale, mais un moment de libération de la parole dans le cadre sécurisé par le médiateur.
Une fois les revendications posées, et les points de désaccord identifiés et partagés, le dialogue peut s'instaurer pour trouver une solution au différend.
En moyenne, une à deux séances plénières, d'une ou deux heures, suffisent pour construire le compromis.
Jusqu'au bout, les parties sont libres de se retirer du processus.
4. Approbation
En cas d'issue positive, le protocole d'accord final peut être verbal ou écrit (il est alors souvent rédigé par les avocats des parties).
Dans le cas d'une médiation judiciaire, il revient au juge d'homologuer le protocole d'accord.
Dans le cas d'une médiation conventionnelle, les parties ont la possibilité de demander son homologation par un juge sur saisie par requête.
" Colère, ressentiment, tristesse, défiance… Tout différend soulève des émotions variables, parfois vives, souvent irrépressibles. Légitimes par nature, elles peuvent s’avérer pénalisantes et nuire à votre aptitude au compromis. C'est pourquoi je me propose de vous accompagner dans votre préparation à la médiation pour reprendre le contrôle sur vos émotions et recouvrer votre savoir-négocier (posture à adopter, discours à tenir, priorités à faire valoir, solutions à anticiper…). Forte de mon expérience, je me propose aussi à vous en tant que conseil pour vous guider et vous seconder dans une médiation qui serait menée par un tiers. "
La rémunération est prévue sur devis et proportionnée à la durée de la médiation. En moyenne, la procédure coûte entre 1 500 et 2 000 euros HT (selon le nombre de séances nécessaires), à répartir à égalité entre les parties.
"En présentiel ou en distanciel, nos entretiens s’adaptent, dans leur forme, au contexte sanitaire ainsi qu’à vos impératifs et vos préférences. Je reste, pour ma part, mobile sur l’ensemble du territoire normand, pour venir à votre rencontre."